LE MAIRE PS DU MANS ANNULE LE FESTIVAL DU CIRQUE
Qui profite du conflit actuel pour faire des économies sur le dos de la culture ? Le maire du Mans.
Qui veut vraiment la mort des festivals ? Le maire du Mans.
Qui prétend remettre en cause le droit de grève, droit constitutionnel? Le maire du Mans.
Les artistes et techniciens du spectacle sont responsables et cherchent les moyens de lutter en ne souhaitant pas l'annulation des festivals, toujours décidée par les organisateurs, comme on le voit. Les salariés intermittents des spectacles qui devaient travailler au Mans n'ont même pas eu le temps de négocier la tenue d'un festival dans laquelle la lutte serait visible avec des temps forts, ce qui se passe dans de nombreux endroits.
Le chantage au droit de grève a été permanent, les directeurs de compagnies ayant pourtant refusé de "garantir" que les artistes et techniciens engagés n'exerceraient pas un droit, qui plus est constitutionnel.
Certains préfèreront mettre en exergue les difficultés survenues à Montpellier Danse, où le vote, organisé dans les premiers jours au mépris de la démocratie, a été confus, en taisant les pressions, le chantage à l'emploi sur les salarié-e-s.
Le nouveau maire du Mans a choisi la politique du pire, alors même que le gouvernement entrouvre une porte avec la mission « Gille-Archambault-Combrexelle ».
Nous l'engageons fermement à "annuler son annulation" et demandons au gouvernement de l'y inciter immédiatement.
Nous rappelons notre vigilance à ce que le droit de grève soit respecté, au Mans, à Montpellier, à Aix comme ailleurs.
Pendant la mission GAC, la lutte continue en cherchant les formes adaptées à la durée de la négociation, et sans opposer les salariés entre eux.
Paris, le 25 juin 2014.