GRÈVE AU THÉÂTRE VICTOR HUGO LA DIRECTION MENACE LES GRÉVISTES DE REPRÉSAILLES !
Alors que la mobilisation sociale de tous les secteurs se poursuit contre la réforme des retraites, la question de l’augmentation des salaires demeure au cœur des préoccupations des salarié.es travaillant dans le spectacle vivant.
Depuis le 15 mars 2023, les personnels techniques intermittents du Théâtre Victor Hugo de Bagneux, géré par l’établissement public Vallée Sud Grand Paris (VSGP), ont engagé un mouvement de grève pour réclamer une augmentation de salaire après 13 années passées sans aucune revalorisation. La CGT Spectacle salue chaleureusement le courage de ces travailleuses et travailleurs, qui, à travers ce mouvement grève revendiquent de vivre dignement de leurs métiers et demandent à être respecté·es !
La semaine dernière, la directrice du Théâtre Victor Hugo, Marie Lise Fayet, a fait connaître, sans s’adresser aux organisations syndicales, la dernière proposition de revalorisation salariale de VSGP avant de conclure :
« Vous l’avez compris, je pense que cette nouvelle proposition représente une avancée sensible ; j’espère sincèrement qu’elle emportera votre adhésion. Bien-sûr votre choix vous appartient et vous pouvez refuser ces nouvelles dispositions, applicables sur les contrats à partir du 1er avril 2023, cela supposera malheureusement que nous ne pourrons plus collaborer ensemble ».Néanmoins, d’ores et déjà, la CGT Spectacle condamne fermement ces menaces de ne pas reconduire les contrats des salarié·es intermittent·es grévistes qui refuseraient cette proposition. Ces personnels sont certes engagés sous contrats à durée déterminée, il n’en reste pas moins que l’exercice du droit de grève et la protection contre toute discrimination syndicale leur sont garantis !
Ces méthodes d’intimidation sont scandaleuses et la CGT Spectacle adresse un message clair à VSGP : si de quelconques sanctions étaient prises à l’égard des grévistes, des procédures pénales seraient engagées à l’égard de la présidence de VSGP comme de la direction du Théâtre Victor Hugo.
Ce n’est pas en tordant le bras des salarié·es que vous ferez taire la contestation !