Appel au rassemblement le 30 juin 2022 pour sauver la culture en AURA !
Nous étions nombreux·ses à manifester devant l'hôtel de région le 7 juin 2022 !
Mais notre demande pourtant très pacifique de délégation a été balayée d'un revers de la main car la forme fut jugée "outrancière"...
En revanche, priver 142 structures - et ce n'est qu'un début - de 4 millions d'euros en pleine saison, 6 mois après le début de l'année et de l'exercice comptable, avec brutalité et sans débat, ne semble pas particulièrement outrancier aux yeux de l'exécutif régional !
Nous ne cesserons pas le combat ! Soyons nombreuses et nombreux, pacifiquement et joyeusement outrancier·ères,
jeudi 30 juin, à 10h, devant l'Hôtel de Région de Lyon, 1 esplanade François Mitterrand.
Le 28 mars dernier, rien, dans le discours de la Région, ne laissait entendre que des décisions d'une telle ampleur seraient prises et annoncées trois semaines plus tard par voie de presse.
Aussi, nous demandons à la Région de bien vouloir acter, lors de la prochaine assemblée régionale plénière du 30 juin, une suspension de l'ensemble de ces mesures, le temps qu'une médiation se mette en place. Il est urgent de reprendre le cours normal de la co-construction, qui ne peut se dérouler sereinement dans un tel contexte. Nous souhaitons pouvoir faire les choses dans l'ordre et en bonne et due forme, dans le respect des cadres conventionnels de l'exercice de nos métiers de direction et dans le formalisme des conventions d'objectifs et de moyens. Faire les choses dans l'ordre, c'est-à-dire, en premier lieu, entendre la Région nous exposer son nouveau projet en matière de soutien à la création et de service public de la culture. En second lieu : nous mettre au travail, en concertation avec l’État et les collectivités, afin d'intégrer ces nouvelles orientations de la Région et pour faire en sorte que ces évolutions soient applicables de manière réaliste à horizon 2023.Sans annonce rapide de la suspension des baisses de subvention votées à la commission permanente de mai, nous ne cesserons de nous mobiliser, car c'est mal nous connaître que de penser que les professionnel·les de la culture puissent ainsi laisser détruire leurs emplois.