LE 8 MARS, LES ARTISTES, LES TECHNICIEN-NE-S ET LES PERSONNELS ADMINISTRATIFS ET D’ACCUEIL S’ENGAGENT !
Egalité salariale et de rémunération, égalité de droits et d’accès à l’emploi dans le spectacle, le cinéma, l’audiovisuel et les arts plastiques comme ailleurs. #EgalitéE #CulturELLEs.
Rapports ministériels, statistiques de l’assurance chômage, rapports de branches lors de la négociation annuelle des salaires, publications… Tout démontre que les femmes subissent d’importantes discriminations salariales et de rémunérations dans les champs du spectacle, du cinéma, de l’audiovisuel et des arts plastiques, quels que soient les métiers, les disciplines dans lesquelles elles exercent. Ces discriminations, accrues par la précarité des emplois, s’accentuent avec l’âge et la maternité. L’invisibilité des femmes et de leur travail, sur les plateaux, sur les écrans ou dans les expositions est toujours vivace. Et pourtant rien (ou peu de choses) n’est en place pour les combattre.
A tous les niveaux, nous devons exercer nos responsabilités pour que des dispositifs soient mis en place. La Cgt spectacle et ses syndicats ont des propositions pour mener le débat et faire avancer concrètement la situation des femmes dans les entreprises dans lesquelles ils sont présents, dans les organismes sociaux (Audiens, Afdas, CMB…), les fonds de soutien (ASTP, CNV, CNC), les commissions de licence et institutionnelles dans lesquels ils siègent.
La Cgt Spectacle et ses syndicats revendiquent notamment :
-Des accords égalité femmes hommes dans les entreprises et dans tous les champs de conventions collectives prenant en compte l’emploi discontinu des salarié-e-s intermittent-e-s, les rythmes de travail du secteur, et élargissant les obligations aux très petites structures, représentant plus de 90 % des entreprises du secteur ;
-Des mesures pour obtenir l’égalité salariale, de rémunération ;
-Des incitations à la création de rôles de femmes contrecarrant notamment les stéréotypes de genre dans les distributions ;
-L’amélioration de la visibilité des femmes dans les journaux télévisés et les émissions politiques ;
-Un travail pour la valorisation des filières à prédominance féminine ;
-Des mesures pour une meilleure mixité dans les métiers de nos secteurs ;
-Une campagne pour lutter contre les clichés sexistes à l’embauche ;
- Des dispositifs plus protecteurs pour les artistes, les techniciennes intermittentes et les artistes plasticiennes dans le cadre de la maternité ;
-Le vif encouragement des organismes de formation à prendre en compte cette problématique, dans leurs recrutements comme dans leurs projets pédagogiques ;
-Une charte pour le respect des questions d’égalité lors de l’attribution de subventions et aides ;
-La mise en place d’une cellule ministérielle permettant d’agir contre le harcèlement discriminatoire, les agissements sexistes et les violences sexuelles.
Toutes et tous, prenons notre part à la mobilisation pour que le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, soit une réussite.
Organisons ou participons à toutes les initiatives dans nos lieux de travail comme ailleurs : arrêts de travail à partir de 15h41, lecture et/ou diffusion de textes au public, participation à la campagne #EgalitéE #CulturELLEs sur les réseaux sociaux …
Du sexisme ordinaire aux violences faites aux femmes, cette lutte est l’affaire de toutes et tous !
AVEC LA CGT, FAISONS DU 8 MARS UN TEMPS D’ACTIONS ET DE DEBATS SUR NOS LIEUX DE TRAVAIL !
Dans le spectacle vivant, l’audiovisuel et le cinéma, comme dans tous les secteurs d’activité, les inégalités salariales et de droits entre les femmes et les hommes sont criantes, et il est plus que temps d’agir en-semble pour les combattre.
Un appel unitaire a été lancé par Alliance des Femmes pour la Démocratie, Association Nationale des Études Féministes, ATTAC France, CGT, Collectif Libertaire Anti-Sexiste, Collectif 52, Collectif Georgette Sand, CNDF, Femen, Femmes Solidaires, Féministes plurielles, Femmes Egalité, Femmes Migrantes De-bout, FSU, La Brigade antisexiste, Les Effronté-e-s, Les Glorieuses, Marche Mondiale des Femmes, MNCP, Osez Le Féminisme, Paye ta Shnek, Planning Familial, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL ….
Ces organisations proposent notamment notamment « Les femmes sont toujours payées en moyenne un quart en moins que les hommes. Ceci signifie donc que chaque jour, elles travaillent gratuitement à partir de 15h40. Aussi, nous appelons à faire du 8 mars 2017 une journée d'actions et de grèves pour les droits des femmes. Pour refuser le travail gratuit et exiger l’égalité professionnelle, nous appelons à des arrêts de travail à 15h40 dans toute la France et sur tous les lieux de travail. »
Dans nos secteurs d’activité, compte tenu de la discontinuité des emplois et horaires souvent atypiques des salarié-es, nous proposons également de participer à une campagne forte sur les réseaux sociaux, sur deux mots d’ordre suivants : #EgalitéE #CulturELLEs. Il s’agira de publier le 8 mars sur Facebook, Insta-gram, Twitter ou Flickr des photos de groupes ou selfies, dans ou devant vos lieux de travail, avec des panneaux, pancartes, banderoles, écrans… tagués des mots #EgalitéE #CulturELLEs.
Cette campagne ne nécessite pas de disposer d’une infrastructure importante : un téléphone et une imprimante suffisent. Elle peut permettre à des salarié-es travaillant sur des projets contraints, en dépla-cement ou répétant chez eux d’y participer également.Toutes et tous, sensibilisons nos collègues, et agissons pour qu’un grand nombre de professionnel-les participent à la mobilisation !