Mise à jour le 01 octobre 2014

 

EMPLOI, ASSURANCE CHÔMAGE, PROTECTION SOCIALE : POUR UNE AUTRE POLITIQUE ET DES DROITS NOUVEAUX, LE COMBAT CONTINUE !

EMPLOI, ASSURANCE CHÔMAGE, PROTECTION SOCIALE : POUR UNE AUTRE POLITIQUE ET DES DROITS NOUVEAUX, LE COMBAT CONTINUE !

Ce mercredi 1er octobre entre en vigueur la suite des dispositions prévues par la convention Unedic du 14 mai 2014 issue de l’accord déloyal du 22 mars.

Les droits rechargeables qui auraient pu être des droits nouveaux se révèlent un piège en raison du calcul retenu :

- pour tous les travailleurs précaires, ce sera la course aux petits boulots sous peine de voir leurs allocations baisser de trois jours en moyenne ;

- pour les artistes et les techniciens du spectacle qui auront des droits ouverts auparavant au régime général, le fait de travailler 150 heures « rechargera » d’autant les droits dans le régime d’origine. Ainsi l’artiste ou le technicien ne pourront pas atteindre les 507 heures dans les annexes 8 et 10 : un frein à l’entrée pour les primo-arrivants, ceux qui feront de la formation, ou tous ceux qui auront voulu ou dû travailler dans un autre secteur !

La Cgt n’entend pas laisser en paix les signataires de cet accord qu’elle a assignés au Tribunal de Grande Instance de Paris le 30 septembre, pour dénoncer la déloyauté flagrante des négociations. 

A l’issue de l’audience au cours de laquelle les avocats du Medef, de la Cgpme, de la Cfdt, de Fo et de la Cftc ont plaidé ensemble et justifié les économies, la présidente a annoncé un rendu du délibéré le 18 novembre prochain.

Nous attendons de connaître par ailleurs la date de jugement au Conseil d’Etat saisi contre l’agrément par le Ministère du Travail de cette convention et de ses 830 millions d’Euros d’économies sur le dos des privés d’emploi. L’audience devrait avoir lieu dans les prochains mois. D’ici décembre, le trio nommé par le Premier Ministre doit mener la concertation sur le régime des intermittents entamée en juillet. Une séance plénière est prévue le 2 octobre : nous allons y exiger un calendrier sérieux débouchant sur une négociation prenant en compte les propositions que nous portons depuis plus de 11 ans (507 heures sur 12 mois, date anniversaire, règles de coordination entre régimes…), un chiffrage sérieux de celles-ci, et des réponses que nous réclamons à Pôle Emploi ou à la direction de la Sécurité sociale sur les restrictions d’accès aux droits.

Le 16 octobre commencera par ailleurs l’examen au Parlement du PFLSS (projet de loi de finances sur la Sécurité sociale) lequel va s’attaquer encore aux droits à la protection sociale. La Cgt appelle à des manifestations (pour Paris à 13H Place de la Nation).

L’austérité, c’est aussi une politique budgétaire qui détruit l’emploi. Dans la Culture, la lutte a obligé le Premier Ministre à annoncer une « sanctuarisation » du budget pour 2015-2017, mais les entreprises ou opérateurs publics, tels que France Télévisions ou l’Opéra National de Paris, seront tout de même lourdement ponctionnés.

De plus, un gel de 9 % des crédits 2014 est envisagé : M. Valls reprend d’une main ce qu’il lâche de l’autre !

Et pendant ce temps, des entreprises florissantes telles que TF1 s’apprêtent à supprimer des postes, comme à LCI.

ASSURANCE CHÔMAGE, SÉCURITÉ SOCIALE, BUDGET, EMPLOI : EXIGEONS UNE AUTRE POLITIQUE ET DES DROITS NOUVEAUX POUR TOUTES ET TOUS.

UN NOUVEL ÉPISODE DE LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER !

Paris, le 1er octobre 2014.