Mise à jour le 14 avril 2014

 

SOLIDARITÉ AVEC WALTER ET LASSINA !

Walter Anchico Ramirez est artiste plasticien colombien.

Il vit en France depuis 2007, il travaille pour la Mairie de Paris, il expose régulièrement, il a même été invité aux Nations Unies à New-York en septembre 2013. Exposition de ses œuvres à laquelle il n'a pas pu se rendre car l'administration française, en l'occurrence la Préfecture de Police de Paris, refuse depuis juillet 2013 de renouveler   son titre de séjour. Walter a pourtant fui la Colombie pour échapper aux persécutions suite à la condamnation par la Cour constitutionnelle de son employeur, une université privée, qu'il avait attaquée pour défaut de contrat de travail. La France lui a refusé le droit d'asile et le statut de réfugié, il a pourtant obtenu un titre de séjour que l'administration refuse désormais de renouveler. Walter vit et travaille ici : nous exigeons que la France lui délivre immédiatement un titre de séjour.

Lassina Diabaté, de nationalité malienne, est musicien.

Après plusieurs séjours courts pour lesquels ses employeurs, organisateurs de spectacle ont demandé des autorisations lui permettant d’obtenir des visas, il est resté en France pour être soigné d’une grave maladie. C’est dans ce cadre qu’il a déposé le 31 janvier 2013 une demande de titre Vie Privée et Familiale pour raison médicale à la sous-préfecture de l’Hay-les-Roses. La sous-préfecture a mis un an à lui donner une réponse négative, sans tenir compte de son état de santé. Comme des milliers d’autres travailleurs chaque année, des travailleurs sans-papiers de nos métiers se battent pour obtenir le droit de vivre et travailler en France en exerçant la profession qu’ils ou elles ont choisie : la précarité liée à l’intermittence et la situation d’auteur rendent encore plus difficile la possibilité de réunir les critères de régularisation.

Nous demandons au Ministre de l’Intérieur de délivrer les titres de séjour demandés par Walter Anchico Ramirez et Lassina Diabaté.

Nous exigeons que cesse cette politique de discrimination à l’encontre de nos collègues, dont les particularités de l’exercice professionnel doivent être prises en compte. Nous demandons la régularisation de toutes les travailleuses et travailleurs sans papiers !