Mise à jour le 04 mai 2021
1ER MAI : DES VIOLENCES INACCEPTABLES ET DES REVENDICATIONS INTACTES !
À l’arrivée de la manifestation parisienne sur la place de la Nation, plusieurs dizaines d’individus ont violemment agressé verbalement et physiquement nos camarades de l’animation des luttes et de sécurité (ALS) ainsi que des militants de la CGT. Au final, 21 camarades ont été blessés dont 4 gravement.
Avec toutes les organisations de la CGT, la CGT Spectacle dénonce fermement ces violences et affiche son entier soutien à ces camarades.
Comme dans d’autres fédérations et unions départementales de la CGT, les camarades de la CGT Spectacle, femmes et hommes, s’investissent dans l’ALS à chaque manifestation pour nous permettre de manifester sereinement. Ce sont des travailleuses et des travailleurs de nos secteurs, des mères et pères de familles, des ami.e.s, des camarades. Sans elles et eux, nos manifestations ne pourraient avoir lieu. Nous saluons ici une nouvelle fois leur engagement.
Après un 1er mai 2020 confiné, après l’interdiction par l’Etat de tenir des manifestations revendicatives, interdiction que la CGT a fait annuler devant le Conseil d’Etat, ces violences sont une honte pour tout le mouvement social. Face aux enjeux qui se posent aux travailleuses et travailleurs dans le contexte de crise social que nous traversons, elles font le jeu des politiques que nous combattons.
Malgré cela, avec près de 170 000 personnes présentes dans les cortèges dans toute la France, le 1er Mai 2021 a été un moment revendicatif de première envergure durant lequel les questions de l’emploi, de l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage, d’une sécurité sociale pour toutes et tous ont dominé partout.
Parce que notre combat est juste, que nous l’avons construit dans l’unité, dans un souci inexorable de solidarité, notre détermination demeure plus que jamais intacte.
Deux mois après le début de l’occupation de l’Odéon et du vaste mouvement le suivant, les annonces de prochaine réouverture partielle des lieux culturels ne remplacent pas un vrai plan de reprise pour l’emploi et pour la politique culturelle, ni la garantie de tous les droits sociaux, que ce soit pour les artistes et technicien-ne-s intermittent-e-s du spectacle, les autrices et auteurs, ou toutes celles et tous ceux concernés par la réforme de l’assurance chômage.
Nous poursuivons nos mobilisations avec détermination, en particulier le 11 mai prochain, jour du Conseil National des Professions du Spectacle.