Mise à jour le 10 décembre 2014

 

OCCUPATION DE LA DGCA AU MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

En plein contexte tendu pour l’emploi des artistes et techniciens du spectacle vivant comme du cinéma et de l’audiovisuel, sous la pression de décisions budgétaires drastiques qui pèsent sur les projets artistiques, sur les salaires dans les établissements publics, comme dans tous les lieux de création, et alors que la baisse de dotation des collectivités territoriales conduit à la destruction d’activité donc du volume d’emploi, les professionnel-le-s militant-te-s de la CGT Spectacle se sont invité-e-s à la réunion, ce mercredi 10 décembre, du bureau du Conseil National des Professions du Spectacle pour exiger d’autres choix budgétaires, pour l’emploi et une véritable politique culturelle.

Nous avons obtenu la copie du projet de loi « liberté artistique, architecture et patrimoine », dont le contenu se révèle insuffisant notamment sur la pérennisation des labels nationaux (CDN, scènes nationales…) et manque d’ambition pour les établissements nationaux.

Il n’y figure pas d’article sur l’encadrement de la pratique amateur et la lutte contre le travail illégal.

Alors qu’aucune concertation n’a eu lieu sur le volet numérique notamment dans la musique pour défendre les droits des artistes et des auteurs, nous découvrons des articles sur la question, que nous allons étudier.

De même, l’amélioration du régime social des auteurs n’est plus à l’ordre du jour.

Nous voulons que ce projet de loi porte une ambition, pas l’habillage des économies.

Nous avons aussi demandé de transmettre au gouvernement que nous ne voulons pas voir la concertation sur le régime des intermittents aboutir à une impasse, et voulons voir nos propositions enfin prises en compte.

Indépendamment du projet de loi, nous avons soulevé les problèmes des conservatoires et de l’Education Artistique et Culturelle (EAC) dont les premiers sont déshabillés sans qu’une EAC digne de ce nom soit offerte à tous les enfants. Le débat s’est prolongé sur le recul de la diversité sociologique d’accès à nos professions, pour laquelle un plan d’action est nécessaire.

Nous refusons les gels budgétaires et réclamons des crédits à la hauteur des besoins après des années de baisses violentes. Lors du CNPS, déplacé du 18 au 19 décembre. Nous exigerons de la Ministre de la Culture et de la Communication une autre politique sociale et culturelle !

Nous appelons l’ensemble des professionnel-le-s à se mettre en grève et à manifester le 19 décembre !

A PARIS : RDV A 10H30 DEVANT L’OPERA GARNIER POUR SE RENDRE PLACE DU PALAIS ROYAL.